Le silence s’étendait dans le séjour de Lauriana Voyance, baigné par la luminosité vacillante des bougies. L’air était gonflé des intentions résiduelles laissées par les précédentes consultations, comme par exemple si tout nouvelle laissait une trace invisible dans la bague. Noémie resta immobile une demi-heure, écoutant l’atmosphère, laissant son lumières ensorceler la éventuelle taux vibratoire qui allait franchir la porte. Le chat noir, fidèle animal de compagnie de ces veillées où la destinée se révélait lentement, leva le visage et fixa l’entrée. Il savait, tout tels que Noémie, que la nuit ne s’achèverait pas sans une autre visite. La voyance par téléphone sans attente permettait d’éclairer aisément celles qui cherchaient des réponses, mais ici, dans ce situation chargé d’histoire, l’instant prenait une dimension plus riche, plus irrémédiable. Dans la ruelle, des pas résonnèrent, lents et prudents. Une présence hésitante, influence par un soupçon qui la retenait encore sur le borne. Noémie n’eut absolument aucun besoin de bouger, elle sentit la tension artérielle flotter dans l’air, l’ombre d’une nullement qui s’apprêtait à se révéler. La poignée de la porte tourna, et une masculinité entra, enveloppée dans un manteau long, son regard fuyant cherchant un refuge dans la pénombre du séjour. Elle referma derrière elle attentivement, à savoir si elle craignait d’être entendue, puis avança d’un pas mesuré jusqu’à la table où les cartes attendaient, silencieuses. Lauriana Voyance était un sanctuaire pour les âmes troublées, un endroit où la réalité s’imposait incomparablement à celles qui osaient déloger la lever. Elle s’assit avec lenteur, ses doigt posées à plat sur ses genoux, notamment pour se abstenir de trembler. Noémie attrapa son sport de cartes et le battit mollement, incorporant l’énergie de cette renseignement consultation. 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